Paris, 22 janvier 2010 – Alors que la France ne s’est toujours pas pos

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Sondage Greenpeace : une écrasante majorité de Français demande la protection du thon rouge

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Paris, 22 janvier 2010 – Alors que la France ne s’est toujours pas positionnée en faveur d’un classement du thon rouge en annexe 1 de la Cites, une écrasante majorité de Français demandent clairement une protection immédiate et efficace du thon rouge, dans un sondage commandé par Greenpeace à l’institut CSA et paru ce matin. Sondage disponible en cliquant ici.

« Combien de fois devra-t-on rappeler que la population de thons s’effondre de 80 % sur les vingt dernières années, demande François Chartier, chargé de campagne Océans à Greenpeace France. Notre sondage montre clairement que 74% des Français ont bien compris que le thon rouge est une espèce menacée de disparition. Le gouvernement, et notamment le ministre de l’Agriculture et de la Pêche, Bruno Le Maire, sont-ils les seuls à ne pas s’en rendre compte ?»

L’opinion publique française unanime
65 % des Français se déclarent en faveur de l’interdiction du commerce internationale. Ils réclament ainsi une protection efficace et immédiate de l’espèce. La population française, mais aussi les acteurs économiques sont mobilisés : des groupes de grande distribution se sont engagés à ne plus vendre de thon rouge et les Relais Châteaux n’en servent plus depuis le début de l’année.

« L’inscription en annexe 1 de la Cites, et donc l’interdiction de la commercialisation internationale du thon rouge, sans condition et sans délai, est l’unique solution pour sauver l’espèce, rappelle François Chartier. Bruno Le Maire, le ministre de l’Agriculture, est le seul au sein du gouvernement à ne pas encore avoir entendu cette réalité…Veut-il la mort du thon rouge ? »

Un engagement des citoyens au-delà des déclarations d’intentions
Selon ce sondage, 78 % des Français sont prêts à arrêter de consommer du thon rouge : preuve en est qu’au-delà des déclarations, les Français ont pris la mesure du problème et sont prêts à changer leurs habitudes. Reste au gouvernement à prendre acte de cette tendance de fond, de cette demande des citoyens, et à agir en conséquence pour sauver l’espèce. A quand des engagements clairs, qui ne pourront que peser dans les négociations pour la Cites au sein des 27 pays de l’Union européenne ?