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Océans

Océans : le crime se poursuit …

Au mois de juin dernier, Greenpeace démarrait en Europe une large campagne d’information des citoyens sur les atteintes aux océans européens, et notamment le crime commis dans les profondeurs des océans. Le travail d’enquête et d’analyse se poursuit, sans relâche, avec la publication d’un rapport : « Immersion ».

Dans ce rapport, Greenpeace relève et dénonce les dysfonctionnements qui rongent la Politique commune des pêches (PCP). L’enquête porte tout particulièrement sur l’Espagne, pays poids-lourd de la pêche en Europe, qui garde un silence assourdissant face aux activités de pêche illicites auxquelles sa flotte se livre depuis des années sur tous les océans de la planète. Greenpeace décortique notamment le réseau et les agissements de la famille Vidal, originaire de Galice.

La famille Vidal : le crime subventionné

Depuis plusieurs dizaines d’années, les nombreux navires du réseau Vidal collectionnent les condamnations pour pêche illégale, non déclarée et non réglementée. Ils ont été poursuivis en justice aux États-Unis, au Royaume-Uni et dans le Pacifique. Le gouvernement espagnol s’est engagé, à plusieurs reprises, à enquêter sur ces infractions et à y mettre un terme. Mais Madrid continue de verser des subventions aux entreprises Vidal. L’argent du contribuable européen sert donc à financer des activités illicites et le pillage des océans.

Greenpeace a mené l’enquête, l’Europe doit prendre ses responsabilités

Greenpeace a demandé l’ouverture d’une enquête européenne exhaustive sur les subventions accordées au secteur espagnol de la pêche industrielle, et exige qu’à l’avenir, l’aide communautaire serve exclusivement à financer des activités de pêche légales, transparentes et durables. Les subventions doivent être un moyen de lutter contre la surpêche et non de la maintenir le plus longtemps possible.

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