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Océans

Thon durable : en campagne aux quatre coins de la planète

Il y a quelques semaines, Greenpeace France publiait une nouvelle édition de son classement des marques de thon en boîte.

Depuis plus d’un an, nous menons campagne auprès des plus grandes marques de thon pour changer leurs pratiques et améliorer ce secteur qui a un impact considérable sur l’équilibre des océans : avec les pollutions et les répercussions des changements climatiques, la surpêche est la principale cause de l’état alarmant de la biodiversité marine.

Avec plus de quatre millions de tonnes pêchées par an, les espèces de thons (listao, albacore, thon obèse et thon germon) constituent l’une des plus importantes pêcheries au monde. C’est une industrie globalisée et contrôlée par quelques multinationales des produits de la mer, très loin de l’image d’Epinal du petit pêcheur sur sa barque..

Cette campagne est menée au niveau international, en Asie du Sud-Est, aux Etats-Unis mais également en Europe où plusieurs classements des marques de thon en boîte comme le nôtre ont été publiés ces dernières semaines. Le point commun de ces classements ? La mauvaise note attribuée aux marques appartenant à Thaï Union, numéro 1 mondial du business du thon en boîte …

Au Royaume-Uni…

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La marque « John West » (appartenant à Thaï Union) se retrouve dernière du classement. L’entreprise s’était engagée en 2012 à fournir 100% de thon pêché durablement, à la canne ou à la senne sans DCP, d’ici à 2016. Or seuls 2% du thon qu’elle propose correspond aujourd’hui à ces critères.

En Italie…

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Mareblu, une marque italienne appartenant aussi à Thaï Union, arrive 8ème sur 11. Nos collègues italiens soulignent que malgré des engagements annoncés à grand renfort de publicités, Mareblu n’a pas tenu sa promesse prise en 2012 de proposer du thon 100% durable en 2016.

En France…

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Petit Navire, également dans le giron de Thaï Union, n’arrive que 7ème du classement, car la très grande majorité de son thon est pêchée avec des méthodes destructrices. La marque n’a en réalité aucune volonté d’améliorer ses pratiques de pêche et refuse de communiquer de manière transparente sur ces dernières auprès des consommateurs.

Ainsi, l’ensemble des marques de Thaï Union vendues en Europe se distinguent par une pratique commune : le greenwashing.

Pendant tout le mois d’octobre, Greenpeace a mené dans le monde entier des actions en direction de Thaï Union. Des sirènes sur les plages californiennes demandant du thon durable, à des boîtes de conserve géantes à Liverpool en passant par Bangkok ou Milan, nos militants ont mis la pression sur cette multinationale.

Vous êtes plus de 300 000 à travers le monde à avoir demandé à Thaï Union et à ses marques de changer leur politique d’approvisionnement et de transformer leurs pratiques, pour une pêche au thon qui respecte les océans et les êtres humains. Tant que Thaï Union n’aura pas pris ses responsabilités, nous continuerons à nous mobiliser.